Victor HUGO (1802-1885) - Adolfo WOLFF(vers... - Lot 203 - Vermot et Associés

Lot 203
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Estimation :
200 - 250 EUR
Victor HUGO (1802-1885) - Adolfo WOLFF(vers... - Lot 203 - Vermot et Associés
Victor HUGO (1802-1885) - Adolfo WOLFF(vers 1810 – vers 1875, Personnage romanesque, présenté comme révolutionnaire italien d’origine allemande, on sait qu’il participa dans les Années 1830 à la Conquête de l’Algérie dans la Légion étrangère française, qu’il servit ensuite dans l’Armée papale, qu’il fit en 1856 la Guerre de Crimée dans la Légion anglo-italienne, et qu’après 1860 il se consacra à la Révolution italienne, militant aux côtés de Giuseppe Mazzini et devenant même par la suite l’aide-de-camp de Garibaldi; adepte des doctrines socialistes utopiques, il se mit à la tête du mouvement ouvrier italien – C’est lui qui représenta l’Italie lors de la Première Internationale de Londres de 1864, alors que l’Allemagne était représentée par Karl Marx (Marx le détestait) – Il continua son militantisme et ses combats pour l’Italie unifiée et serait devenu un véritable héros italien si des documents trouvés en France après la chute de Napoléon III ne révélèrent et prouvèrent qu’il fut dès le début de l’Empire, un espion, un informateur rémunéré de la police de Napoléon III – Il disparut alors totalement – Assassiné? changement d’identité? on n’entendit plus jamais parler de lui – Et ce personnage n’a pas fini d’intriguer: le très sérieux «Marx & Engels collected Works» dans son volume 44, affirme que le Major Wolff (c’est ainsi qu’il était connu lors de la Première Internationale de 1864) était en réalité un prince Thurn und Taxis…. / Lettre autographe signée, 4 p in-8, Londres, 6 avril 1858,à Victor Hugo– Victor Hugo a apposé en tête son fameux "r" autographe pour "répondu": «Citoyen, Veuillez pardonner à un inconnu la liberté qu’il prend de vous envoyer un exemplaire de la traduction de la "Lettre adressée au Parlement et à la Presse" par la Commune Révolutionnaire, comme marque du respect et du dévouement que votre haut caractère lui a inspirés. Cette lettre est précédée d’une "Préface" qui n’est qu’une réponse à cet infâme "Morning Post", accompagnée de quelques réflexions. Vous remarquerez dans le texte quelques corrections sur lesquelles je vous prie de ne pas vous arrêter, car elles disparaitront au prochain tirage. La publication de cette brochure m’a causé une foule de tracas, de difficultés. J’ai dû frapper à bien des portes avant de déterminer un imprimeur à entreprendre le travail. Persuadé que je ne trouverais pas d’éditeur, je me suis décidé à la publier moi-même, désirant faire peser sur moi seul toute la responsabilité, tenant à l’honneur d’être poursuivi. J’ose espérer que mon désir sera bientôt accompli, car si le texte français, dans la personne de l’éditeur, est traduit en cour d’assises, à plus forte raison la traduction le sera-elle. J’invoquerais au besoin ma préface oùje justifie le tyrannicide, tout en établissant, bien entendu, ma distinction entre ce droit sacré et imprescriptible et l’assassinat. Si Bodkin [n.b.: Sir William Bodkin, homme politique conservateur], le "Pontififex Maximus" [n.b.: grand pontife] de la Couronne, se mettait trop lent à agir, je réveillerais sa pusillanimité par une lettre moqueuse et provocatrice. Ah! ils veulent convertir l’Angleterre, notre dernier refuge, en province française, comme la Belgique et la Suisse! Ah!Mr Bonaparte et sa bande de brigandsdont la caverne est appelée les Tuileries, pourraient à loisir nous taxer de parti du crime, de l’assassinat, d’ennemis de la société, et d’une foule d’autres jolies épithètes qui sont applicables à eux seuls, et nous n’aurions pas le droit de protester, de les démasquer! ce serait par trop dur. Et lorsque de malheureuses victimes viennent d’expier sur un échafaud la folie de leur cœur, leur héroïsme, nous serions arrêtés, nous, pour une misérable considération de qq mois de prison ou d’expulsion ou toute autre! Il me semble que si j’hésitais je serais indigne d’appartenir au parti du progrès sous la bannière duquel je me suis rangé pour y rester jusqu’au dernier soupir. Je ne demande qu’une chose, c’est qu’on me laisse parler devant le jury. Mon Dieu! que n’ai-je de talent, un talent égal à ma bonne volonté, pour faire un bon scandale! J’ajoute une autre petite brochure que je publie aujourd’hui même. C’est une défense en faveur de Bernard et des deux éditeurs poursuivis. Le procès de ces deux derniers a été remis à la fin du mois. Si j’avais été informé à temps de ce retard, j’aurais fait la défense plus longue et l’aurais mieux travaillée. J’ai été obligé de la rédiger en très peu de temps, aussi n’est-elle pas aussi complète que je l’aurais désiré. Au lieu de citer des autorités, j’aurais voulu faire des extraits. Prendrai-je, Citoyen, la liberté de vous demander un service? Il consisterait à me dire si je pourrais établ
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