Paul Duc de BEAUVILLIERS et Duc de SAINT-AIGNAN [Saint-Aignan-sur-Cher (41) 1648 - 1714]

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Paul Duc de BEAUVILLIERS et Duc de SAINT-AIGNAN [Saint-Aignan-sur-Cher (41) 1648 - 1714]
Personnalité importante du Règne de Louis XIV - D'abord Premier Gentilhomme de la Chambre du Roi, Louis XIV, qui estimait sa piété et sa vie austère, le nomma Gouverneur de ses petit-fils : le Duc de Bourgogne, le Duc d'Anjou puis le Duc de Berry - A la mort de Louvois il entra au Conseil d'En-Haut - Il avait épousé la fille de Colbert, fut l'ami de Fénelon et de Saint-Simon. Lettre écrite et signée de sa main, 2 pages petit in-4, Versailles, 23 mars [1704], à l'Evêque d'Alet {Charles-Nicolas Taffoureau de Fontaine / 1655-1708 / Dans les Années 1690 il avait été le directeur spirituel des Bénédictines de Montargis où le Duc de Beauvilliers avait placé plusieurs de ses filles] - Une note d'époque, d'une autre main, précise : "Mr le Duc de Beauvillier à M. l'Évêque d'Alet, sur Mrs ses fils - le cadet se tourne à bien - il parle de piété - vers 1704] - La transcription a été faite en orthographe moderne pour une meilleure compréhension : "J'ai fait tenir à Paris et à MONTARGIS ce que vous avez eu la bonté de m'adresser pour mes enfants. On ne peut être plus sensible que je le suis à tout ce que vous voulez bien faire pour eux et dont je vous demande avec insistance la continuation, ainsi que de vos prières pour le cadet de mes fils qui se tourne à bien grâce à Dieu, à l'égard de l'aîné, ses dispositions se soutiennent et j'ai lieu d'espérer qu'elles ne changeront pas et qu'au contraire elles se fortifieront. J'ai été édifié comme je le devais être de l'humilité et de l'ouverture entière que j'ai trouvé dans la lettre qui précédait celle que je viens de recevoir, je suis ainsi fort pénétré des sentiments qui parviennent dans cette dernière et de l'abondance avec laquelle Dieu favorise votre âme. Je ne suis pas assez présomptueux pour vous parler de l'usage qu'il en faut faire, c'est de vous que je l'apprendrais, Monsieur, si j'étais dans une situation semblable et je croirais qu'il me serait plutôt donné pour me fortifier dans le travail convenable, à la destruction de tant de défauts qu'il me reste, que pour en goûter simplement la douceur. Mon année de service diminuant encore le peu de temps libre que j'avais, je vous écrit moins souvent que je ne le désirerais, je me flatte que vous n'en êtes pas moins persuadé de la vérité avec laquelle je suis votre très humble et très obéissant serviteur. Madame de Beauvillier vous fait bien des compliments".
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