OMEGA

Lot 57
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OMEGA
Speedmaster MKII - référence 145.014 Montre chronographe en acier à mouvement mécanique. • Boîtier tonneau en acier, lunette tachymétrique intérieure graduée sur un rehaut noir et peint en blanc, couronne cannelée, fond vissé. • Cadran noir, index bâtons peints luminescents (tritium), aiguilles droites peintes en blanc, seconde perpétuelle à 9 heures, totaliseurs des minutes écoulées (sur 30 minutes) à 3 heures et des heures (sur 12 heures) à 6 heures, trotteuse centrale flèche pour la fonction chronographe peinte en blanc. • Bracelet en acier, boucle déployante en acier (1159). Boîtier, cadran, boucle et mouvement signés. Mouvement : mécanique à remontage manuel. Mouvement calibre 861 - numéroté 28.083.045 (vers 1969) Boîtier numéroté 145.014 Diamètre : 40 mm - Longueur du bracelet : 20 cm Lancée en 1969, cette version de la Speedmaster se nomme Mark II. Avec son boitier tonneau et sa lunette intérieure pour la fonction tachymétrique, elle possède un verre minéral trempé traité antireflets. La MK II embarque le calibre mécanique 861, évolution du calibre 321 à roue à colonne des débuts des Speedmaster. Un modèle similaire figure au musée Omega de Bienne sous la référence 1322 (page 607). Rapport de condition : Bon état général, rayures d'usage et patine sur le boîtier, la montre fonctionne lors de l'expertise, sans garantie de fonctionnement dans le temps, une révision d'usage conseillée. Speedmaster Si l'on devait faire un classement des montres les plus célèbres au monde, l'Omega Speedmaster aurait probablement sa place sur le podium. Un bref historique sur la naissance de cette montre mythique s'impose et nous laissons aux passionnés et amateurs la lecture des très nombreux ouvrages lui étant dédiés à s'y référer pour de plus amples informations. Reprenons au commencement. La Speedmaster, c'est tout d'abord un chronographe sportif, c'est son mouvement qui est son point de départ. Conçu par l'horloger Albert Piguet, ce calibre mécanique chronographe à roue à colonne avec totaliseurs des minutes sur 30 minutes à 3 heures et des heures sur 12 heures à 6 heures, est issu du célèbre calibre 27 CHRO, né en 1942. En 1946, le calibre 321, celui qui équipa les premiers astronautes, voit le jour. D'abord intégré à des modèles classiques, il intègre un boîtier plus sportif en 1957 avec la Speedmaster. Élaboré en pleine expansion du sport accessible à tous, le Speedmaster est d'abord conçu pour calculer la vitesse, grâce à son échelle tachymétrique gravée sur sa lunette en acier, qui deviendra peinte en noir sur aluminium très rapidement. Comme le montre les brochures publicitaires de l’époque, ce chronographe fait parti d’une série de trois montres sportives, toutes lancées en 1957 : la Seamaster pour les sports nautiques; la Railmaster, pour le personnel des chemin de fer, les ingénieurs et les hommes de Science; et enfin la speedmaster, destinée selon la réclame officielle aux «médecins, ingénieurs, athlètes et leurs entraineurs, directeurs et techniciens de radio et de télévision». Rien dans sa conception ne lui présageait une histoire extraordinaire. Ou plutôt, extraterrestre ! En 1962, la Nasa désire équiper ses astronautes de « chronographe-bracelet pouvant être utilisé dans un environnement hostile, tel que la surface lunaire », comme l’indique Deke Slayton, directeur des équipages opérationnels de l’agence spatiale américaine. Une dizaine de modèles est achetée en toute discrétion au détaillant de Houston, nommé Corrigan’s. Après deux ans de tests, en 1964, six marques restent dans la course pour équiper ces aventuriers de l’espace. Les manufactures, en immense majorité suisse, livreront une douzaine de pièces chacune après l’appel d’offre lancé par la NASA. Les épreuves de résistance sont « inhumaines » : chauffées jusqu’à 93 degrés, puis refroidies à - 18 degrés, trempées dans l’oxygène pur pendant 2 jours, des essais de choc jusqu’à 40G, placées dans une chambre à vide 15 fois de suite... La tolérance suprême de dérive est en outre de 5 secondes par jour après l’ensemble de ces tests. Personne dans l’industrie horlogère n’avait pensé à ces tests de l’extrême pour des montres de série. Et quand bien même, aucune manufacture n’aurait eu les moyens de les faire réaliser ! Le 1er mars 1965, le verdict tombe : l’Omega Speedmaster est « Flight Qualified by NASA for all Manned Space Missions ». Le 23 mars de même année, elle devient la première montre officielle à bord d’une mission habitée et consécration le 3 juin avec Ed White, la Speed (pour les intimes) devient la première montre dans l’Espace. La nuit du 21 juillet 1969 marque un double tournant dans l’Histoire.
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