EXPEDITION DE MOREÉ – Guerres d’Indépendance... - Lot 106 - Vermot et Associés

Lot 106
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EXPEDITION DE MOREÉ – Guerres d’Indépendance... - Lot 106 - Vermot et Associés
EXPEDITION DE MOREÉ – Guerres d’Indépendance grecque – Marques postales / Correspondance de 19 lettres autographes signées d’Edmond Duhamel de Fougeroux (1808-1898, officier de Marine), du 29 août 1828 au 24 août 1829, adressée au Château de Denainvilliers (Loiret) à sa mère (née Agathe Fougeroux de Secval, 1776-1858), quelques-unes à son père (Auguste Duhamel de Fougeroux, 1766-1836, haut-fonctionnaire, petit-neveu de Henri-Louis Duhamel du Monceau, le grand scientifique du Siècle des Lumières), la plupart de ces lettre sont lacérées ou passées au vinaigre (mesures préventives sanitaires), 10 portent la marque postale « Pays d’Outremer par Toulon », la teneur de ce texte de 55 pages est dense, Edmond aime décrire avec précision, il évoque aussi les membres de sa famille et ses amis embarqués sur d’autres vaisseaux - Edmond a 20 ans, est élève-officier et c’est son premier embarquement - Toulon 29 août 1828 : « Il dot partir un convoi chargé de troupes de 43 voiles, deux frégates et trois corvettes en Morée, je suis dans l’intention de me faire embarquer sur le vaisseau « Le Scipion » - Toulon 1er octobre 1828 : il est embarqué depuis 2 jours sur le Scipion et y a trouvé des connaissances – 26 décembre 1828 : il est en rade de Navarin (Morée) et va déjà retourner en France « les affaires de la Grèce sont pour ainsi dire entièrement terminées », « on ne parle plus ici que du retour des troupes en France, nous sommes de la 1ère expédition, elle se composera de 2 vaisseaux et 3 frégates, nous aurons à bord 600 hommes du 35ème Régiment, les officiers sont enchantés de partir, ils sont logés dans des baraques de bois qui prennent la pluie » - 21 janvier 1829 : il vient d’arriver en rade de Toulon, ils ont quitté Navarin le 29 décembre, ils ont toujours eu le vent contraire, un ouragan leur a emporté deux voiles et cassé deux vergues, leur expédition a ramené cinq mille hommes de Morèe, « il est certain qu’au mois d’avril toutes les troupes auront évacué la Grèce », ils sont enfermés dans ce « vilain lazaret », il est probable que nous retournerons dans le Levant, l’Amiral veut y laisser une division – 10 février 1829 : il va faire partie de la Division du Levant composée de 4 vaisseaux et 4 frégates, mais nous ne savons pas pour quelle partie du Levant ni pour combien de temps », « nous partirons aussitôt que nous serons réparés », comme ils ont encore 21 jours de quarantaine, il ne pourra pas se rendre à Toulon – 16 février 1829 : « L’Amiral vient de fixer notre départ au 18 ou 20, il font rentrer nuit et jour les vivres – 17 février 1829 : « nous partons demain pour le Levant » - 10 mars 1829 : ils sont arrivés le 3 en rade de Navarin, « l’Amiral de Rigny est ici », la rade est remplie de navires français qui vont terminer le retour des troupes en France, mais lui va rester attaché à la Division du Levant, on travaille à rétablir les fortifications de Navarins,, on en enlève tout ce qui pourrait causer des maladies, , on commence à voir des Grecs qui arrivent peu à peu, il les voit loger dans des cabanes recouvertes de feuilles quand il fait des promenades en montagnes, la France vient d’envoyer à Navarin 10 savants qui seront chargés d’installer des écoles et de faire prospérer l’industrie – 25 mars, à bord du « Scipion » en rade de Navarin : le Général Maison va retourner en France fin avril et laissera 6000 hommes dispersés dans les principales villes pour maintenir le bon ordre, « nous craignons que l’Amiral Rosamel ne quitte Navarin aussitôt le départ du général et que nous soyons obligés de rester en station à sa place » - 2 avril 1829 : 25000 fusils sont arrivés de France pour être donnés aux Grecs, les réparations des fortifications de Navarin et Modon sont presque terminées, il vient de faire un voyage à cheval de 3 jours dans l’intérieur du pays, Kalamata et Androussa, tout détruit par les Turc, ils ont couché au milieu des ruines, ils ont visité Messène avec ses fortes murailles et son théâtre, il a fait beaucoup de dessins – 12 avril 1829 : toujours en station à Navarin et se languit, deplus comme le retour des troupes est terminé, les communications avec la France sont réduites – 15 mai 1829 : il espère partir dans 15 jours de Navarin, avant il veut aller à Smyrne acheter de l’essence de rose et des étoffes en poil de chèvre, le Maréchal Maison doit partir, ils attendent l’Ambassadeur de Constantinople qu’un vaisseau accompagnera jusqu’aux Dardanelles – 4 juin 1829 : l’Amiral va partir pour Smyrne et il espère l’accompagner, il pense avec nostalgie à sa campagne de Denainvilliers, avec ses arbres en feuilles, « ici nous n’avons pas la jouissance d’en voir, les Turcs en quittant la Morée ont brulé tout » - 6 juin 1829 : ils partent pour Patras, enchantés de quitter Navarin – 10 juillet 1829 : le voici revenu à Navarin !, ils ont reçu l’ordre d’embarquer des troupes à Coron pour revenir à Navarin, il va ramener à son frère pour sa collection, des échantillons de conches qui formaient le Mont Parnas
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