CHARENTE MARITIME (17) - LETTRES D’AMOUR... - Lot 32 - Vermot et Associés

Lot 32
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CHARENTE MARITIME (17) - LETTRES D’AMOUR... - Lot 32 - Vermot et Associés
CHARENTE MARITIME (17) - LETTRES D’AMOUR DU XVI° / Rarissime correspondance de 3 lettres autographes signées du Sieur de Voutron (Nathaniel de Mazières, Seigneur de Voutron, Voutron est rattaché de nos jours à la commune de Yves en Charente Maritime) à Mademoiselle de Montreuil (Suzanne de Cailhault dont le père était Seigneur de Montreuil en Vendée) en 1595 et 1596, chacune 1 p in-4 plus page d’adresse, une a conservé le petit sceau de cire rouge scellant des fils de soie bleu et jaune ; Nathaniel et Suzanne se marieront et feront descendance – Il s’entretient dans ces lettres de son quotidien, il fréquente la famille de sa dulcinée et cite plusieurs membres de leur entourage - Il s’adresse à « Mademoiselle ma Maîtresse », d’abord la vouvoyant, il veut « gagner » sa cause, « cette promesse de Dieu envers nous est grande », « demandez et on vous donnera », « cherchez et vous trouverez, vous savez avec combien de zèle je vous cherche et vous recherche », « regarderez vous donc seulement l’extérieur et n’aurez nul regard à l’intérieur, il est nécessaire disait un ancien sage que l’Amour fondé plus sur les biens du corps et de fortune que sur ceux de l’esprit soit frêle et inconstant, les richesses se perdent, le corps dépérit, l’esprit seul augmente par le temps » - Il craint d’être fâcheux ou ennuyeux, il désirerait qu’elle consente à deviser avec lui un quart d’heure, « à Dieu ne plaise que je sois si outrecuidé que de souhaiter avoir de vous la moindre faveur ou obligation par écrit », serait-ce trop que « de mériter d’avoir de bouche un bon mot, ou une bonne syllabe, ou le moindre signe du monde qui m’assurasse que j’eusse quelque part en vos bonnes grâces » - Dans la lettre suivante, il la tutoie, il craint qu’elle ne soit irritée « pour avoir manqué à ma résolution », aussi « pour la punition » réclame-t-il « une centaine de bastonnades », « que je recevrai plus volontiers que ne fit un coup de fouet de maistre quelconque, surtout si par ce moyen je pouvais acquérir quelque part vos bonnes grâces », il désire fort cette belle alliance, et « pour le moins être ton prisonnier », il supplie « Mamour » de croire qu’il sera « inviolablement » son serviteur pour l’honorer et la vénérer
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