[HENRI V] – Abbé Stanislas-Barnabé TREBUQUET... - Lot 485 - Vermot et Associés

Lot 485
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[HENRI V] – Abbé Stanislas-Barnabé TREBUQUET... - Lot 485 - Vermot et Associés
[HENRI V] – Abbé Stanislas-Barnabé TREBUQUET (1796-1868, aumônier du Comte de Chambord, surnommé «l’Ange de Frohsdorf» / Correspondance de 10 lettres autographes signées totalisant 32 p in-8, la plupart de Frohsdorf (où le Comte de Chambord se trouvait en exil), 1848-1854, au directeur de collège catholique de Pontlevoy (Loir-et-Cher): au sujet du jeune protégé du Comte de Chambord, Armand O’Hegerty, dont le père (décédé à Frohsdorf en 1848) était l’écuyer (après avoir été celui du Duc de Berry); en 1848, l’Abbé explique que le Comte de Chambord règlera la pension du jeune Armand en souvenir des bons services de son père, que lui-même fera le lien entre l’école et le Prince qui tient à être informé de l’éducation du jeune homme – on comprend par ailleurs que c’est l’oncle d’Armand qui est son tuteur et que Armand a un frère plus âgé; au cours des lettres, on se rend compte que le Comte de Chambord est très attentif du quotidien d’Armand, il y est question de son «argent pour ses menus plaisirs», de cours particuliers, des vacances (le Comte de Chambord estime que son frère n’offre pas encore assez de garantie et préfère le voir passer ses vacances chez son oncle); la conduite du jeune homme laisse parfois à désirer et on voit que l’Abbé est attentif à le recadrer; en 1852, Armand émet le vœu d’entrer à Saint-Cyr… «Il est facile de comprendre que Monsieur le Comte de Chambord ne pourrait continuer à payer la pension d’Armand dans une école dépendante d’un gouvernement hostile au principe dont Monseigneur est le représentant»; en avril 1854, ça se gâte, Armand a écrit à son oncle une lettre injurieuse dont le Prince a reçu la copie, le jeune veut s’engager dans l’armée et avait demandé à son oncle sa permission qu’il a refusée, «à mon âge ne pouvoir sortir seul, qu’est-ce autre chose que tout cela, si ce n’est un véritable esclavage», il lui reproche de vouloir le séparer de son frère, «plutôt que de voir cela, vous me verrez couvert de haillons, vous me verrez manger le pain de la mendicité», naturellement l’Abbé parle d’une «inconcevable épitre», d’une «violation flagrante», Monseigneur ne s’occupera plus de lui tant qu’Armand ne sera rentré en la «soumission respectueuse» qu’il doit à son oncle; le 17 mai 1854, on comprend que c’est la fin: l’Abbé se dit affligé «de la dernière équipée d’Armand», «décidemment il y a un déficit et dans la tête et dans le cœur de ce pauvre jeune homme», il demande le compte final, regrettant ce «triste dénouement»
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