CURIAL (Philibert Jean Baptiste François) Général 1807, Comte de l'Empire 1814, Commandant la 3° Div

Lot 333
Go to lot
Estimation :
300 - 350 EUR
CURIAL (Philibert Jean Baptiste François) Général 1807, Comte de l'Empire 1814, Commandant la 3° Div
Longue lettre A.S. «CURIAL» au lendemain de la chute de l'Empire, PARIS le 22 Avril 1814, Il dit ses adieux au Général PELET à Montargis, qui part pour l'Italie (Adresse + Franchise du Général Curial). 3pp in-8°. Papier bruni. «Mon Cher Général, les Chevaux coutent trop cher à nourrir à Paris, je prends le parti, d'en envoyer deux à Parme. Stuers est chargé de les conduire et de veiller à tous mes équipages, je vous prie de le protéger... Il n'y a rien de prononcé pour la Vieille Garde (Impériale) mais j'espère encore qu'elle sera conservé comme Garde Royale. L'on me met en position de lui être utile et je vous assure que j'y mettrai d'autant plus d'empressement que je suis bien convaincu qu'elle servira avec la plus grande fidélité son nouveau Souverain, et que Sa Majesté Louis XVIII ne pourra jamais avoir une Garde plus belle ni meilleure. Je viens d'être nommé membre d'une Commission de Généraux, chargés de l'organisation de l'armée, qui se compose des Généraux LATOUR MAUBOURG, PRÉVAL, COMPANS et moi, membres, pour la Cavalerie et l ‘Infanterie, Evain et Lorry pour l'artillerie et le Génie Félix et un Colonel du Génie... Dites bien à mes Chasseurs que je regarde leurs intérêts comme les miens... Ils me connaissent ils peuvent avoir toute confiance en moi, se conduire avec la discipline et la sagesse qui les a toujours distingué, et ne pas oublier qu'ils sont français avant tout et que dégagés de leur Serment envers leur ancien prince, leur 1er sentiment comme leur 1er devoir est d'offrir leurs services au Monarque que la Patrie vient de rappeler, et de lui donner dans toutes les circonstances des preuves de dévouement et de fidélité. Adieu Mon Général, Donnez moi de vos nouvelles... Si l'on fait quelques payements je vous prie de m'y comprendre. J'ai ordre des Maréchaux, Mortier et Ney, pour reprendre le Commandement des Chasseurs. Peut-être irais-je vous voir bientôt parce que l'on dit ici que Son Altesse Royale le Duc de Berry doit passe l'armée en revue.»
My orders
Sale information
Sales conditions
Return to catalogue